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Le projet du Parti Socialiste du 12 juin 2006

1) Pour la double nationalité des adoptés :

Le 07 Mai 2006 :

2006 : De plus en plus d'enfants sont adoptés ou bien parrainés ( création de l'A.F.A. Agence Française de l'Adoption, pourquoi pas un catalogue La Redoute ??? récemment, inauguré par la droite)

. A ce jour l'Association G.O.A.L. ( Global Overseas Adoptees'link ) recense plus de 200 000 enfants coréens disséminés dans le monde entier hors de leur pays d'origine. Certains enfants adoptés sont dénaturalisés et lobotomisés de leur pays d'origine (ils doivent renier la nationalité de leur pays d'origine ). C'est le prix à payer pour la survie et l'intégration dans le pays d'accueil et d 'adoption. C'est surtout le cas de nombreux coréens, dont beaucoup ont vécu dans un contexte occidental ( « white environment « ) qui ne fait aucun cas de leur particularité d'origine, ( « that do not accept them based on their race .) Ces enfants grandissent sans comprendre quelle est leur identité, d'où ils viennent et sans qu'on puisse leur expliquer pourquoi ils doivent vivre dans des sociétés qui mettent l'accent en permanence sur leur altérité. ( « These children grow up not understanding who they are, where they came from or why they were not given any say about living in societies that view them as "different". )

Les conséquences de ce phénomène basé pourtant à l'origine souvent sur des bons sentiments ( sauver des enfants de la misère et de la vie en orphelinat), s'avèrent dramatiques au niveau psychologique, certains vivant dans des conditions matérielles très opulentes, ont été amenés quand même au suicide.

Au-delà de la survie purement physique de ces êtres humains, il convient de réfléchir sur la survie psychique de ces individualités victimes pour la plupart un jour ou l'autre de troubles d'identité.

Les enfants qui connaissent bien leur pays d 'origine et qui peuvent librement naviguer d 'une famille à une autre, parviennent à grandir harmonieusement, avec un équilibre psychologique qui manque à ceux qui vivent sans racines, donc sans connaissance de leur identité profonde.

C'est pourquoi, il nous semble bon de revendiquer, la possibilité d'obtention de la double ( ou pluri ) nationalité pour tous les enfants adoptés ou qui le seront (ainsi que les enfants parrainés) , en compensation du préjudice subi par le déracinement du pays d 'origine, à savoir que certains enfants ne pourront peut-être jamais connaître leur famille d 'origine, alors au moins, que le retour inévitable au moins une fois dans leur vie dans leur pays de naissance, ne soit pas non plus une expérience de rejet , de nouvel abandon.

Pour éviter d'aggraver davantage les souffrances de certains enfants, redonner au moins la légitimité du pays d 'origine et de son appartenance serait une belle victoire de dignité et la conquête d'une identité retrouvée !!!

L'enracinement par la naissance dans une culture, ainsi que l'enracinement par l'existence dans une autre conduit à la pluri-nationalité, à l'instar des personnes qui se marient avec des conjoints de nationalité étrangère et deviennent automatiquement citoyens français par l'union du mariage.
La question peut poser problème, par exemple concernant le service militaire différent en fonction des pays, et en fonction de leurs législations respectives, mais la quête d'identité est un combat qui en vaut vraiment la peine, car c'est la quête du Graal qui se profile derrière, un combat d'avenir pour toucher de plus près nos racines universelles et trouver les prémisses enrichissantes d'une dynamique internationale pacifiante (ou tout simplement d'accords internationaux pacifiants ) orientée vers le bien-être universel.

C'est pourquoi nous élargissons également la cause de la double nationalité vers toute personne immigrée ou ayant vécu une pluri-culture de façon profonde (naissance dans un pays, temps de vie très long passé sur un territoire, attaches affectives par parrainage,marrainage, ayant créé des liens de nature parentale.).

Nathalie KESLER.

Courriel reçu le 6 juin 2006
A l'attention de l'équipe de campagne de Madame Ségolène ROYAL.

Des idées pour l'Emploi !!!

La Gauche et les Verts,
Au delà de nos sensibilités, nous avons le devoir de construire ensemble un avenir pour la France et pour l'Europe, qui soit durable, solidaire, économique et social, écologique, et environnemental.

Ci- joint pour votre info une motion que je présente au prochain Conseil National des Verts
Motion, que vous pouvez faire suivre largement.

Bien cordialement.

Bernard CHAPPELLIER
Membre du CNIR

3EME/MOUTURE
Amendement en caractère gras

Les premiers signataires cniriens (nes) et membres du CE :

Albert Peirano Président du cnir, Françoise Duthu titulaire cnir, Nabila keramane suppléante cnir, El Mehdi Guadi suppléant cnir, Bernard Chappellier titulaire cnir, Penelope.Komites titulaire cnir, Danielle Auroi Membre du CE, Maud Lelievre Membre du CE.

Les premiers soutiens Verts:

Estelle Le Touze, Francine Bavay, Ahmed, Bouzid, Mathieu Delprat, Marie Porche°, Lazare Biaka°, Thierry Puisy°, Lydia Amara, Mosis Sampil, José Lopez, Vanessa Prudon°, Yvon Tregoat°, Satouri Mounir, Francoise.Hoffet, , Clodette Fyot°, Zina Bouzid, Frédéiric Labarthe, Jerome Jurjevic, Benslimani Farid, Marie Ravily, Jacques.Maret , Olivier Chappellier, Zine-Eddine MJATI, Yacine Rezzogui, Marie Meunier, Alain Ribier°, Virginie Chavalier°, Elsa Bastide°, Habid Baouali, Naima Fettal, Isabelle Morin, j.le boulicaut, Christophe Rieuse, Bruno Tarraud, Jacques Aubart°, Patrick Dieuaide, Emilio Bélison, Annie Lahmer, Nathalie Alonzo, Bernard Jomier ;

Les premiers sympathisant Verts:

Alain Ricco 03, Serge Delprat 77, Marc Lesergent 42, Jean pierre Molette 42, Philippe Chappellier 75, Issa Abdoulay 75, Mariette Porche, Laurent Fabiano, Pascal de Saint Denis 93, Florence Delprat 45, Joceline Carteron 45, Marleine Bouzid 92, Fernande Chappellier 77, Claire Fernandez 77, Franc Givry 92, Guy Bernard 93, Gisèle Evans 93, Jany Vallon 92, Valerie Sana 77,

Cher/es ami/es,

Je propose à votre signature de CNIRien (ne) s cette motion pour le CNIR de juin; elle vise à proposer une initiative inter commission dans le cadre programmatique de 2007 sur l'emploi, la formation, le logement, l'égalité des chances, et l'intégration sociale.

PS : Les camarades non CNIRiens (nes) s qui souhaitent soutenir cette initiative sont les bienvenus.

Merci par avance

Bien cordialement

Bernard CHAPPELLIER
Membre du C.N.I.R

P2
Proposition de motion pour le C.N.I.R des Verts du 17 et 18 juin 2006

MOTION

1. Apres le CPE et avec le CNE toujours en application, considérant les menaces qui résultent encore sur l'accroissement du chômage des jeunes et moins jeunes, des problèmes de logement, d'intégration sociale et d'égalité des chances et constatant que les politiques mises en ouvre par le gouvernement Chirac - Villepin, loin d'y répondre, organisent la précarité sociale et interdisent la mise en ouvre de véritables solutions alternatives, 1/ Demande que la réorientation de la politique en matière d'emploi, de formation, de logement d'égalité des chances et d'intégration sociale soit retenue comme thème d'action prioritaire des Verts pour les échéances de 2007, 2/ Que cette demande soit conduit de manière coordonnée avec les autres partis Verts Européens afin de mener au niveaux Européen, des actions communes avec la gauche européenne, les syndicats et les associations.

Proposition de constitution d'un groupe de pilotage inter commission sur l'emploi, la formation, le logement, l'égalité des chances et l'intégration sociale.

Enjeux et perspectives programmatiques pour 2007
Conjuguer les approches préventives de lutte contre le chômage des jeunes et moins jeunes et les actions de lutte contre les exclusions. Cet objectif ne peut être réalisé que par la mise en cohérence des actions mêmes par les partenaires publics, nationaux ou locaux, impliqués dans les différentes politiques territoriales d'insertion et du logement.
Cette proposition fait suite à une réflexion sur la situation de l'emploi aux niveaux locaux, qui souligne les difficultés particulières que rencontrent les jeunes des banlieues femme et homme pour accéder à l'emploi. En effet, l'arrivée sur le marché du travail au début des années 1990 d'un nombre important de jeunes immigrés de la seconde génération a coïncidé avec l'approfondissement de la crise économique et avec la montée du chômage en France. Dans ce contexte, accéder à un premier emploi s'est avéré au cours des dix dernières années de plus en plus difficile, notamment pour les jeunes sortis du système scolaire sans diplôme ou pour ceux qui n'ont pas acquis une qualification ultérieure, de plus avec l'aggravation des tensions sur le marché de l'emploi, des chômeurs qualifiés, jeunes ou moins jeunes, acceptent des emplois peu qualifiés pour s'insérer dans le monde du travail, ou sortir de la spirale du chômage de longue durée, prenant ainsi des emplois qui auraient dû être occupés par des jeunes sans diplômes. En pratique, la galère concerne prioritairement les jeunes les moins diplômés. Si le chômage des moins de 25 ans est si élevé, c'est parce que les jeunes déjà entrés sur le marché du travail (30 % des 15-25 ans) se recrutent majoritairement parmi les moins diplômés. Résultat : ils cumulent les difficultés d'insertion propres aux jeunes sans expérience avec celles dont sont victimes l'ensemble des actifs peu qualifiés, y compris après 25 ans. En parallèle, face à une demande surabondante et souvent surqualifiée, les employeurs ont souvent beaucoup plus sélectifs dans leurs choix et ont pu éliminer d'office, avant tout examen de leur candidature des jeunes, en raison de leur milieu social, du quartier qu'ils habitent, de leur origine étrangère ou de leur absence de qualification. .Ces constats se sont traduits dans les statistiques du chômage par une forte progression du chômage des jeunes qui est passé de 19 % en 1990 à 25 % fin 1997 (pour retomber à 20 % en mars 2002 à la suite de la mise en ouvre de mesures telles que les emplois jeunes ou TRACE " remplacé par l'actuel contrat d'insertion dans la vie sociale (CIVIS) pour les jeunes âgés de 16 à 25 ans", la durée de chômage des jeunes non qualifiés étant 4 à 5 fois plus longue que pour les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur.

Dans le même temps, le taux de chômage des jeunes étrangers originaires des pays n'appartenant pas à l'Union européenne a atteint 48 % en 1997 et représente encore 37% de cette catégorie en 2002. En outre, l'élargissement de la fracture sociale et la montée du racisme et de la discrimination ont aggravé la situation d'exclusion de beaucoup de jeunes, de plus en plus éloignés des réseaux relationnels permettant d'accéder à l'emploi. Toutes ces observations ont montré la nécessité de renforcer la cohésion entre les différentes composantes de la société et de mobiliser tous ceux qui souhaitent s'engager dans la lutte contre l'exclusion.

En effet, et sur un plan plus général, dans les prochaines années avec le départ à la retraite de populations importantes, les entreprises seront amenées à accentuer leurs efforts pour informer les jeunes sur leurs métiers et développer l'accompagnement vers le premier emploi.

P3

DEUX PISTES, PROPOSITION DE CRÉATION DU CONTRAT C.I.E.L ET C.R.E.L DISPOSITIF DE SOUTIEN À L'EMPLOI DES JEUNES ET MOIS JEUNES EN ENTREPRISE.

1/ CIEL : pour les personnes de - x ans (à définir).
Parce que le logement est indissociable de l'emploi, un Contrat Insertion Emplois Logements est indispensable pour une réelle prise en charge de la situation sociale et quotidienne des femmes et des hommes, jeunes et moins jeunes, et peut influer également sur les déplacements urbains par des économies d'énergie, et de pollution.

2/ CREL: Contrat de Réinsertion.
Pour les personnes en grande difficulté sociale (+ de 18 mois de chômage par exemple) Parce que la formation, l'emploi et le logement sont les préoccupations de tous, C.R.E.L est une proposition qui peut redonner espoir aux femmes et aux hommes, jeunes et moins jeunes issus des zones sensibles ;
En favorisant une meilleure insertion après analyse des bassins d'emploi et du logement, C.I.E.L. est un réel outil d'insertion dans la vie active par une formation et un accès à l'emploi proche de son domicile.
Ce dispositif pourrait permettre aux jeunes l'émancipation nécessaire au développement de l'adulte; l'extérioriser de son milieu familial parfois rendu difficile par la proximité de vie.

Un espoir également (par le C.R.E.L.) pour les personnes en grande difficulté, qui connaissent le chômage depuis + de 18 mois et pour qui le simple fait de trouver un logement est chose impossible. Pourtant un droit pour tous !

L'objectif est de réorganiser, tant au plan technique que financier, les aides à la formation, à l'emploi et au logement, et d'en assurer la péréquation entre les différents bassins d'emploi grâce à la mise en place de Comités locaux d'insertion emploi logement, en prenant en compte la notion d'économie sociale et solidaire, ainsi que le développement durable et écologique.

3/ En direction des entreprises
Pour encourager les entreprises (T.P.E, P.M.E, commerces et artisans, etc. ?), participant aux projets elles se verraient exemptées graduellement de Cotisations sociales, pendant un temps déterminé, selon la durée, la garantie des formations et les emplois proposés. Ce dispositif doit également concerner les DETH, (Demandeurs d'Emploi Travailleurs Handicapés).Ces mesures vise à favoriser l'égalité des chances et l'intégration sociale au bénéfice des personnes en situation précaire, elle peuvent intervenir notamment en complémentarité de certain dispositifs existant, comme le CI RMA contrat d'Insertion Revenu Minimum d'Activité, APL Aide personnalisé au logement, FSL le fond de solidarité logement, le LOCA-PASS qui s'adresse dans le cadre du 1% patronal, .notamment aux salariés de moins de 30 ans des entreprises privés non agricole et aux étudiants

2) Sur le conseil citoyen (pour une démocratie participative)

expérience du conseil citoyen à Lanvollon
expérience du conseil citoyen et démocratie participative à Saint-Brieuc